Nathalie Kosciusko-Morizet propose une taxe sur le halal mais qui en profitera ?
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire Les Républicains, était l’invité de l’émission « On n’est pas Couché » de Laurent Ruquier. Lors de son passage face aux deux chroniqueurs vedettes, l’ex-Ministre a proposé l’une de ses mesures phares la mise en place d’une taxe sur la viande halal qui sera reversée à une caisse de financement des mosquées.
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Si la proposition de NKM est intéressante, il s’agirait de réfléchir aux personnes et institutions qui devront financer et gérer cette caisse.
Plutôt que de mettre à contribution le consommateur qui achète déjà assez cher sa viande, il serait plus logique de faire payer les industriels qui profitent du marché du halal en plein boom. Selon les chiffres fournis par les experts, le business de la viande halal destinée aux consommateurs musulmans est un secteur très porteur avec une manne financière estimée à environ 6 ou 7 milliards d’euros. Une somme astronomique dont un petit pourcentage permettrait de financer facilement les lieux de culte et écoles privées musulmanes.
La deuxième question importante à aborder, est celle de la gestion de la caisse. Qui sera chargé de récolter les fonds et qui décidera des projets à financer. Si les politiques continuent à faire confiance à ces organisations dites représentatives qui sont chaque jour décriées par la grande majorité de la communauté, il est certain que le projet n’aboutira pas. NKM évoque son entretien avec la Grande Mosquée de Paris, mais faut-il rappeler que Dalil Boubekeur vient d’annoncer que l’établissement de vérification qu’il gère lui-même a échoué et que depuis des années, les musulmans qui font confiance à la mosquée de Paris sont certains de ne pas avoir mangé halal ?
L’organisation qui possèderait un tel porte-feuille prendra automatiquement une influence grandissante auprès des pouvoirs publics comme dans l’associatif musulman. Il est essentiel de mettre en place un conseil autonome et compétant loin des organisations dites représentatives qui sont incapables de gérer le culte depuis plus de 50 ans. Il s’agirait de choisir des technocrates musulmans pour une période bien définie. Le système permettant la mise en place de ce conseil devra être réfléchi et approuvé par la communauté musulmane.
Cette petite réflexion jette en vrac quelques propositions qui doivent être évidemment développées. N’attendons plus que d’autres pensent et fassent à notre place. Il est temps d’être acteurs du changement.
Source : islam&info
Pour ce qui concerne Mme PECRESSE : c’est une personne que j’apprécie depuis que je l’avais vue sur
Canal+ il y a de cela quelques années, alors qu’elle était invitée un dimanche sur une émission politique
où justement elle se présenter en Seine St-Denis, et la fin elle a dit « An cha ALLAH » j’était étonnée et ravie
qu’elle puisse compter sur ALLAH al Hamduh, que je me suis dis quelle doit-être née chez nous l’à-bas.
Et depuis, je suis fan, mais j’habite à Paris, c’est bien dommage, car j’aurais voté pour elle.
* Pour Mme MORIZET, elle a raison! Pourquoi pas? Car, il y a un très grand marché de produits halal.
Mais, il faudrait que ces fonds soient gérés par des gens ou une branche contrôlée par une autorité
de l’Etat avec des musulmans très intègres sans reproche.
Bien cordialement.
Fatima