On ne fait rien de bon dans l’urgence
Suite aux regrettables[1] attentats terroristes du 13 novembre 2015, la Puissance Publique a instauré sur l’ensemble du territoire national un état d’urgence digne des meilleures dictatures, lequel légitime ses innombrables atteintes à la liberté d’expression et aux droits de l’homme, passées, présentes et à venir. À défaut d’avoir été préméditée, cette situation d’exception – que ses promoteurs souhaitent toutefois prolonger outre mesure – se révèle néanmoins terriblement profitable au Régime en place.
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